Vareuse marin : Redécouvrez l'histoire de la vareuse
Comme toutes grandes découverte, la naissance de la vareuse est accidentelle ! Plongeons ensemble dans l’histoire de ce vêtement dont l’origine reste encore floue.
Vareuse : taillée dans la voile
C’est après le naufrage de leur embarcation sur une île déserte, que 3 marins pêcheurs bretons, pris dans la tempête, décident d’utiliser les voiles du bateau pour confectionner à la hâte un vêtement les préservant de la pluie et du froid. De retour au port, mais sans voile, nos pêcheurs naufragés créent la stupéfaction des habitants alentours qui baptisent alors cette blouse « vareuse ». L’étymologie de la vareuse viendrait d’ailleurs du terme varer, qui signifie « protéger » en normand.
L’idée rencontre un franc succès et les marins pêcheurs fabriquent alors eux-mêmes leurs vareuses dans des chutes de voiles de bateaux.
Secrets de fabrication
La véritable vareuse est un vêtement minimaliste, résistant et fonctionnel. Privilégier le côté pratique plutôt qu’esthétique a contribué à l’incroyable destinée de la vareuse. Procédé de fabrication unique qui n’a que très peu évolué depuis, si ce n'est pour adapter la blouse au marché de la mode marine.
C'est dans le détail qu'on reconnait la vareuse au premier coup d'oeil. Sa coupe ample, son col fendu à larges bords, son tissage en coton très serré et son bouton intérieur (pour éviter qu’il ne se prenne dans les filets ou cordages à bord) sont les caractéristiques principales de la blouse du marin. Coutures rabattues pour un assemblage solide, points d’arrêts pour empêcher que les poches ne se déchirent à l’usage, et empiècement dos pour renforcer les épaules, le tout confectionner dans une toile coton extrêmement résistante.
On lui connaît aussi une large poche poitrine intérieure, accessible par l’encolure, pour ne pas entraver les manœuvres en navigation. Un vêtement marin dans la plus pure tradition bretonne, que le pêcheur breton portait alors sur l'envers une fois rentré au port pour afficher fièrement le côté le moins usé en société (notamment le week-end).
D'hier à aujourd'hui
Le succès de la vareuse s’étend jusqu’au corps militaire. Elle est alors intégrée aux uniformes de la marine nationale, notamment portée comme blouse par les quartiers-maitres et matelots par-dessus leur marinière.
Historiquement, la vareuse se déclinait sous quatre coloris différents. Chacune des couleurs répondant à un usage bien précis, dans le but de veiller au bon respect des zones de navigation et activités de pêches :
-
vareuse jaune : pêche à pied (crustacés et autres coquillages)
-
vareuse bleu marine : marin pêcheurs du grand large et marine nationale
-
vareuse rouge : ostréiculteurs
-
vareuse rouille : pêche au casier
Aujourd'hui, on n’assimile plus forcément la vareuse aux métiers de la mer. La mode marine a transformé une simple blouse de marin pêcheur en vêtement iconique et intemporel. La créativité des marques qui l’ont revisité lui ont offert toute la modernité et l’élégance nécessaire pour en faire un incontournable de votre garde-robe. La vareuse de la maison Le Glazik, fabricant historique, le modèle Erquy chez , ou encore la en sont les dignes représentants.
La vareuse, vêtement intemporel
Tout comme la marinière, le bagage historique de la vareuse lui a permis de s'intégrer dans notre quotidien et d’acquérir la popularité qu’on lui connaît aujourd'hui. Elle a sû traverser le temps avant d'être revisiter pour s'adapter à toutes les tendances.
Si vous n’avez pas lu notre article sur l’histoire de la marinière, vous pouvez y accéder en cliquant ici !
.